4 questions fréquentes sur le métier de sommelier

sommelier

Publié le : 10 janvier 20226 mins de lecture

Connaitre le vin relève de l’art. Savoir déterminer sa qualité, comment le déguster et avec quoi le consommer est un exercice particulier. Pourtant, il n’est pas rare d’entendre les gens demander si le métier de sommelier est une véritable activité. Vous êtes curieux d’en savoir plus sur les rouages de ce travail ? Voici 4 questions fréquentes sur la profession de sommelier.

1. Quelle est la différence entre un sommelier et un œnologue ?

Cette question est certainement l’une des plus fréquentes par rapport au métier de sommelier. Il est très facile de confondre l’œnologie au travail du sommelier. Et pourtant, certaines différences essentielles les distinguent. L’œnologue travaille dans les vignes et dans les chais. Il sert de conseillers aux viticulteurs sur la qualité des cépages à utiliser et sur les méthodes de vinification. En plus de cela, il peut aussi se charger de la commercialisation des vins. L’œnologue intervient donc avant que le vin ne soit mis en bouteille. Il participe à sa fabrication.

Le sommelier quant à lui, intervient plutôt après la production du nectar. Il connait les meilleurs accords entre les plats et les vins. Il est chargé de l’organisation et de la bonne gestion du stock de l’établissement qui l’emploie. Il doit donc veiller à la bonne conservation du vin dans les caves et il se les procure chez les viticulteurs. La différence entre eux est donc le moment de leur intervention dans le voyage du vin des vignobles à votre verre.

2. Quelles études permettent de devenir sommelier ?

Contrairement à ce que penseraient la plupart des gens, être sommelier nécessite une bonne formation. Il ne suffit pas d’avoir appris par cœur les marques des plus grands vins. Le parcours d’un sommelier commence avec un CAP restaurant. Ce diplôme est parfois remplacé par un baccalauréat pro en commercialisation et services en restauration ou par un bac techno en hôtellerie et restauration. Ensuite, les aspirants sommeliers devront obtenir un brevet professionnel de sommelier. Ce brevet leur permettra de débuter leur carrière en tant qu’assistant. En fin de parcours, ils décrochent la Mention Complémentaire en Sommellerie pour devenir sommelier à part entière.

Notez que pour être sommelier, il est très souvent exigé de maitriser une langue supplémentaire. Généralement, il s’agit de l’anglais. Mais les meilleurs sommeliers sont capables de mener des discussions avec leurs clients en plusieurs langues. Cela facilite la commercialisation et permet à ces derniers d’exercer leur travail à l’international.

3. Les sommeliers gagnent-ils convenablement leur vie ?

Vous vous êtes déjà demandé s’il était possible de vivre du métier de sommelier ? La réponse est oui. Il s’agit d’une activité à part entière. Un assistant sommelier gagne dans les alentours du SMIG en matière de rémunération. Lorsqu’il devient sommelier en titre, son salaire peut avoisiner 3 000 euros sans les primes et les pourboires. Lorsqu’avec l’expérience, un sommelier parvient à atteindre les plus grandes reconnaissances du métier, il est en mesure de demander des salaires conséquents. De plus, les sommeliers travaillent pour la plupart dans des restaurants gastronomiques et des établissements ayant les moyens de se payer leur service. La conservation et le choix des vins nécessitent un doigté fin que les sommeliers maitrisent parfaitement.

4. Quelles sont les compétences nécessaires pour devenir sommelier ?

En dehors des études que doivent mener les sommeliers, il faut de nombreuses autres compétences pour exceller dans le domaine et devenir incontournable. Pour s’engager dans un métier comme celui-ci, il faut de la rigueur et une véritable passion pour le vin.

Passion et dévotion pour le vin

Il existe des centaines de sortes de vins. Il faut donc aimer le domaine pour pouvoir retenir les combinaisons les plus efficaces entre préparations et vins. Pouvoir accorder harmonieusement un pinot avec un repas nécessite une grande connaissance du secteur. Qu’il s’agisse de vins rouges de bourgogne ou de vins blancs provenant de grands crus, il doit être implacable sur le sujet. Mais la passion seule ne suffit pas pour retenir toutes ces appellations. Le sommelier se doit d’avoir une mémoire assez réactive pour trouver tout de suite les meilleurs accompagnements pour ses clients.

Curiosité et sociabilité pour satisfaire la clientèle

Le sommelier est une personne naturellement curieuse qui possède des sens gustatifs très développés. Il goûte les vins, atteste de leur saveur et de leur odeur. Il doit donc posséder un palais fin et un nez délicat. Même en dehors de ses périodes de travail, le sommelier s’entraine à la dégustation de vins et agrandit ses connaissances. Il doit être le plus à jour possible en fonction des avancées dans le secteur culinaire et viticole. Enfin, le sens de la sociabilité est l’un des atouts phares d’un bon sommelier. Une chose est de conserver le vin de la bonne façon et une autre est de pouvoir le vendre. Son sens de la négociation intervient aussi bien avec ses clients qu’avec ses fournisseurs.

Le sommelier doit pouvoir présenter ses bouteilles à ses clients de manière adroite et convaincante. Il sert ainsi de vitrine non seulement à l’établissement pour lequel il travaille, mais aussi à la cave qu’il entretient. Être à l’écoute du client, savoir créer une relation de confiance, telles sont les compétences dont sont dotés les meilleurs sommeliers.

Maîtriser l’utilisation des produits laitiers : astuces et recommandations des professionnels de la restauration
5 choses à savoir sur le métier de traiteur événementiel

Plan du site